lundi 19 août 2013

Le crest du clan Macpelt



__ Connais-tu le crest de ta famille ?
__ Oui, trois épées plantées en terre au pied d'un cèdre avec comme devise Ad Aeternam
__ Et en connais-tu la signification ?
__ ...
__ L'épée plantée en terre est un signe de paix. Les trois épées sont disposées comme les trois croix du calvaire, rappelant la paix de Dieu pour les hommes, obtenue par la mort et la résurrection de Jésus. Les trois croix rappellent aussi que sur les deux brigands qui ont été crucifiés avec Jésus, l'un a été le premier homme à être avec lui au paradis (Luc 23:43), et que l'autre a refusé cette paix, indiquant ainsi qu'il est de la responsabilité de l'homme d'accepter ou de refuser la paix du Seigneur. Le cèdre est un signe de longévité, d'éternité confirmé par la devise que l'on peut traduire en français par "à jamais".


Blog : Le crest du clan MacPelt
Extrait de Chapitre 7 - Les quatre perles de Galdwinie

Le tartan du clan MacPelt



Le tartan du clan Macpelt était composé d'une large bande verte sombre, la couleur du cèdre en fait, encadrée de deux bandes vertes prairies, alternées avec une bande rouge vif. Des lisérés jaunes, deux sur la bande verte, un seul sur la bande rouge, agrémentaient le tout. 


jeudi 8 août 2013

Saint-Cirq-Lapopie, juillet 2013


A nouveau confronté à des problèmes de santé, je venais de subir une intervention chirurgicale. Des prélèvements de tissus avaient été effectués. Ils étaient en cours d'analyse dans un laboratoire d’ana-pathologie. Et, probablement à cause des congés d'été, les résultats tardaient à arriver.

En vacances dans le Lot, nous avions décidé, mon épouse et moi,  de passer une journée à Saint-Cirq-Lapopie. C'est un village médiéval comme nous les affectionnons. Au plus fort de la chaleur de la journée, nous nous dirigeâmes vers l'église. A l’intérieur, un panneau invitait les visiteurs à assister à une messe qui était programmée ce même jour à 18H00. Et nous nous tournâmes l'un vers l'autre ouvrant la bouche au même moment pour nous proposer réciproquement de retarder notre départ pour pouvoir y assister.

Le soir, arrivés un peu en avance, nous eûmes l'occasion de discuter avec les jeunes qui devaient animer la célébration. C'était une troupe de SUF (scouts unitaires de France) de Paris en mission, comme ils se désignaient eux-mêmes. Ils avaient consacré une partie de leurs vacances pour annoncer le message du Christ dans un lieu très fréquentés par les touristes. Ce fut rafraîchissant et encourageant de partager ce moment avec eux. 

Pendant la liturgie de la parole, ils chantèrent le psaume 103 dont l'un des versets raisonna dans mon cœur.  A ce même moment, mon épouse me saisit la main, car elle aussi avait été touchée par ce chant :
Mon âme, bénis l’Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies; C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde; C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle.
Psaume 103:2-5
Ce verset, ce n'était pas la première fois que je l'entendais. Un ami médecin chrétien, à qui je m'étais confié un peu avant les vacances, lors d'une rencontre à Strasbourg, me l'avait déjà cité. Sur le moment, préoccupé par l'échéance de l'opération, je n'avais pas mémorisé la référence. Mais comme je l'interrogeai par mail en rentrant de vacances,  il me confirma c'était bien celui-là.

Ce verset, Dieu me l'a adressé par deux fois dans un laps de temps très court, une fois par l'intermédiaire de mon ami médecin, une autre fois pendant une célébration. Le hasard, me diriez-vous ? Personnellement, je le retiens comme une promesse du Seigneur pour affronter les examens médicaux qui vont suivre.


vendredi 2 août 2013

Mais où se trouve Galdwinie ?

__ Mais c'est quoi Galdwinie, un village comme Brigadoon qui n’apparaît que tous les cent ans ?
A cette question, posée par Cornélia à Lisbeth, la petite sœur de Johan dans le chapitre 14 de son histoire (voir Blog : Chapitre 14 - Cornélia), il est impossible de donner la même réponse que Lisbeth. Car il suffit  d'ouvrir le moteur de recherche de Google Maps pour constater qu'il n'existe aucun lieu ayant pour nom Galdwinie.

Pourtant, pour beaucoup de personnes de ma génération, ce village correspond à quelque chose de tangible. C'est Lichtenberg en Alsace,  La Canourgue en Lozère, Meyssac en Corrèze, Montmeillant dans les Ardennes, Vallières dans la Creuse,  Langoëlan en Bretagne, Beauraing ou Saint-Hubert en Belgique, Cwmllynfel au Pays-de-Galles. C'est le pays où nous sommes allés passer les vacances scolaires chez nos grand-parents, héritant de leur sagesse, si nous avons eu la patience de les écouter, renouant avec les traditions ancestrales qui ont forgé notre identité, récupérant les savoirs et savoir-faire des métiers qu'ils pratiquaient, alors que nos parents avaient été obligés de migrer vers les grandes villes. Malheureusement, tous ces lieux bénis ont subi depuis  lourdes dégradations dues à l'évolution des mœurs accordant une importance toujours plus grande à l'argent, à l’efficacité et à la rentabilité.


Beaucoup seront déçus en apprenant que le petit village écossais, qui a servi de modèle à Galdwinie, n'a pas échappé non plus à ces transformations.  En effet, il n'y a plus ni Laird, ni Lady. Le manoir et son parc ont été récupérés par un promoteur qui y a établi un golf. Le toit de la petite église à tour carrée s'est écroulé et le cimetière qui l'entourait a été "assaini" pour être transformé en jardin public. La Maison paroissiale a été convertie en discothèque. Les petits cottages autour de la place se sont transformés en boutiques attrape-touristes.  Et pour finir, le charmant paysage qui l'entourait a été défiguré par la construction d'un supermarché, d'un complexe multimédia et de lotissements destinés à héberger des retraités dotés de riches pensions.


Mais il ne faut pas désespérer. Car Galdwinie n'est probablement pas si loin de nous comme nous le pensons. En effet, même aux abords des grandes villes, il existe des communes en banlieue, ou les municipalités ont réussi à organiser un solide tissu associatif dont les activités ne se limitent pas au seul domaine sportif (parce qu'il est rentable électoralement parlant), mais permettent aussi de pratiquer des activités artistiques, artisanales, caritatives et même spirituelles, où les paroisses, certes de taille modeste, rassemblent de vrais chrétiens dont l'engagement personnel pour suivre le Christ est en proportion inverse à leur nombre.


Prions ensembles pour que ces opportunités continuent d'exister, pour que nous ne nous laissions pas décourager par l'individualisme ambiant, pour que nous ayons le discernement pour les repérer, et y participer en fonction de nos vocations respectives telles que nous les dicte le Seigneur à travers la prière et la méditation de la Parole.