jeudi 8 août 2013

Saint-Cirq-Lapopie, juillet 2013


A nouveau confronté à des problèmes de santé, je venais de subir une intervention chirurgicale. Des prélèvements de tissus avaient été effectués. Ils étaient en cours d'analyse dans un laboratoire d’ana-pathologie. Et, probablement à cause des congés d'été, les résultats tardaient à arriver.

En vacances dans le Lot, nous avions décidé, mon épouse et moi,  de passer une journée à Saint-Cirq-Lapopie. C'est un village médiéval comme nous les affectionnons. Au plus fort de la chaleur de la journée, nous nous dirigeâmes vers l'église. A l’intérieur, un panneau invitait les visiteurs à assister à une messe qui était programmée ce même jour à 18H00. Et nous nous tournâmes l'un vers l'autre ouvrant la bouche au même moment pour nous proposer réciproquement de retarder notre départ pour pouvoir y assister.

Le soir, arrivés un peu en avance, nous eûmes l'occasion de discuter avec les jeunes qui devaient animer la célébration. C'était une troupe de SUF (scouts unitaires de France) de Paris en mission, comme ils se désignaient eux-mêmes. Ils avaient consacré une partie de leurs vacances pour annoncer le message du Christ dans un lieu très fréquentés par les touristes. Ce fut rafraîchissant et encourageant de partager ce moment avec eux. 

Pendant la liturgie de la parole, ils chantèrent le psaume 103 dont l'un des versets raisonna dans mon cœur.  A ce même moment, mon épouse me saisit la main, car elle aussi avait été touchée par ce chant :
Mon âme, bénis l’Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies; C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde; C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle.
Psaume 103:2-5
Ce verset, ce n'était pas la première fois que je l'entendais. Un ami médecin chrétien, à qui je m'étais confié un peu avant les vacances, lors d'une rencontre à Strasbourg, me l'avait déjà cité. Sur le moment, préoccupé par l'échéance de l'opération, je n'avais pas mémorisé la référence. Mais comme je l'interrogeai par mail en rentrant de vacances,  il me confirma c'était bien celui-là.

Ce verset, Dieu me l'a adressé par deux fois dans un laps de temps très court, une fois par l'intermédiaire de mon ami médecin, une autre fois pendant une célébration. Le hasard, me diriez-vous ? Personnellement, je le retiens comme une promesse du Seigneur pour affronter les examens médicaux qui vont suivre.


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